Tout au long du XXe siècle, le développement économique de nos sociétés est allé de pair avec une augmentation des déplacements. Les progrès techniques réalisés dans le domaine des transports ont soutenu l’accélération des flux de marchandises et de personnes. Indispensable à la croissance des économies, cette augmentation des déplacements est toutefois responsable de nombreuses externalités négatives, au premier rang desquelles les émissions de CO2.
Le seul secteur des transports est ainsi responsable de près du quart des émissions de CO2 en Europe ; c’est aussi le seul à pas avoir réduit ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. En Europe, d’ici 2050 les transports vont cependant devoir trouver de nouveaux leviers pour réduire leurs émissions, leur objectif étant une réduction de… 90 %.
Constructeurs, collectivités, gestionnaires de flottes et d’infrastructures, usagers… comment apporter une réponse efface et collective à ce défi ?
Quelles perspectives la transition énergétique peut-elle ouvrir pour les différentes formes de mobilités ?
Comment financer les mutations nécessaires à la réduction de l’empreinte carbone des mobilités ?
Quels nouveaux usages se dessinent ?
Intervenants
- Camille Combe, chargé de mission, La Fabrique de la Cité
- Blaise Rapior, Directeur général d’Escota et Directeur général adjoint de VINCI Autoroutes
- Benjamin Tincq, co-founder and CEO of Good Tech Lab