Première édition des Rencontres des villes moyennes | « Des objets réels non identifiés » : la taille de ville comme catégorie d’action

Depuis les années 2000, on assiste à un renouveau des programmes spécifiquement destinés aux villes moyennes dont le dernier avatar est le programme « Action cœur de ville », lancé en 2017. La « ville moyenne » s’est imposée comme catégorie de pensée, tout comme la petite ville, les espaces ruraux ou la métropole. Cependant, la taille d’une ville est-elle un critère pertinent pour déterminer des programmes d’action spécifiques ? Qu’ont en commun deux villes de même taille, l’une située dans la diagonale du vide et l’autre en périphérie d’une métropole, pour justifier des actions similaires ?  Ne faut-il pas s’attacher au contraire à partir des spécificités du territoire et de ses relations avec les territoires environnants pour définir une stratégie adéquate ? Dans cette perspective, quelle échelle territoriale de gouvernance s’avère-t-elle la plus pertinente ?

Pour en débattre, Cécile Maisonneuve, présidente de La Fabrique de la Cité, a reçu en ouverture de la première édition des Rencontres des villes moyennes, Sylvain Robert, président de la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin et maire de Lens, ainsi qu’Hélène Peskine, secrétaire permanente du Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA).