Le péage urbain, une opportunité au service du financement de la mobilité
La plupart des aménagements routiers du XXe siècle ont eu pour but essentiel l’adaptation de la ville à l’automobile 214, non seulement en périphérie, où l’espace disponible a permis la construction de grandes voiries, mais aussi dans les centres-villes et les faubourgs, c’est-à-dire dans des villes historiquement dimensionnées pour les déplacements à pied ou à cheval. Aujourd’hui, les métropoles se posent de nouveau la question de la circulation automobile en ville, en inversant toutefois le postulat de départ : comment réduire la place de la voiture en ville ? Ce revirement tient surtout au fait que l’automobile est de plus en plus vue à l’aune des externalités qu’elle engendre. Celles-ci sont de trois ordres : la congestion, les nuisances (bruit, pollution, stress, pertes de productivité…) et la dégradation des réseaux viaires. Pour les réduire, plusieurs métropoles mondiales ont mis en place des péages urbains, imposant un paiement aux automobilistes afin d’augmenter la part des prélèvements totaux sur la circulation en milieu urbain.
En savoir plus / TéléchargerQuelle échelle de mise en œuvre ?
- Locale
Qui paie ?
- Usager
Quels bénéfices secondaires pour la collectivité ?
- Réduction de la congestion / baisse de la fréquentation
- Réduction des émissions de CO2
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La Fabrique de la Cité
La Fabrique de la Cité est le think tank des transitions urbaines, fondé en 2010 à l’initiative du groupe VINCI, son mécène. Les acteurs de la cité, français et internationaux, y travaillent ensemble à l’élaboration de nouvelles manières de construire et reconstruire les villes.